A propos de nous
Dans le respect des structures sociales et politiques traditionnelles des civilisations négro-africaines
Asbl de droits belges, couveuse d’entreprise aux saveurs d'Afrique tropicale inscrits au registre auto-entrepreneur wallon - Belgique.
La couveuse d’entreprise Aymara Saveurs d'Afrique est une solution qui permet de tester grandeur nature un projet de création d’entreprise durant une période déterminée au cours de laquelle on commence de manière réelle et dans un cadre légal à facturer, prospecter, acheter, gérer, tout en étant accompagné et en préservant son statut et ses droits antérieurs dans le respect des structures sociales et politiques traditionnelles des civilisations négro-africaines.
Les structures sociales traditionnelles

Les classes sociales
Les classes d'âge
La place de l'homme et de la femme dans les sociétés africaines
L'esprit communautaire
L'esprit communautaire induit l'importance du groupe sur l'individu. Il constitue la pierre angulaire de l'édifice social africain. Dès lors, la décision du groupe est souveraine, l'individu se définissant par rapport à sa collectivité et à sa famille. Dans la culture négro-africaine, la parenté ou la famille est qualifiée d'élargie parce qu'elle est plus sociale que biologique. Elle constitue la base de toute organisation sociale. La parenté peut être patrilinéaire (filiation ne prenant en compte que l'ascendance paternelle). Exemple : es Mossis au Burkina Faso. Elle peut aussi être matrilinéaire (filiation ne prenant en compte que la famille maternelle). Exemple : Les Baoulés en Côte d'Ivoire.La parenté à plaisanterie est une pratique Ouest africaine qui renforce la cohésion sociale. Le mariage est considéré comme un pacte collectif entre deux tribus, deux villages ou deux familles et non une affaire entre deux individus. Il a un caractère forcé avec le principe de la dot, la pratique de la polygamie et du lévirat.
Les structures politiques traditionnelles

Les organisations politiques avec un pouvoir centralisé
Les organisations politiques à pouvoir centralisé sont des États organisés ayant à leur tête des rois ou des chefs (les Bamiléké, les Moose, les Cités-Etats Yorouba, etc.). Dans l'Afrique noire traditionnelle, l'accession au trône se faisait en général de père en fils, ce qui a conduit à la formation de dynasties à la tête des royaumes et des empires. Exemples : les Kéita dans l'empire du Mali, les Askia dans le Sonrai, les Nakomsés dans les royaumes Mossis.Les organisations politiques sans pouvoir centralisé
L'organisation politique sans pouvoir centralisé, ou société sans État, est représentée par deux catégories de sociétés : les communautés villageoises et les sociétés acéphales ou segmentaires (ainsi désignées par les occidentaux). Les communautés villageoises sont dirigées par un chef qui, généralement, est l'aîné du village. Son pouvoir n'est ni étendu, ni contraignant, et son rôle, plus coutumier que politique.Les sociétés dites acéphales sont plutôt qualifiées par les chercheurs africains, de sociétés de démocraties villageoises ou de démocraties populaires. Dans ce système politique, les peuples ne sont pas soumis à l'autorité d'un chef. L'autorité est généralement assurée par le chef de famille ou de lignage. Ces sociétés sont essentiellement régies par les règles (lois) coutumières.
Les autres formes d'organisation politique traditionnelles
- La démocratie
- L'émirat et le sultanat
Les structures économiques traditionnelles
En Afrique traditionnelle, l'économie était liée aux coutumes sociales et religieuses. Le capital était perçu comme une question de chance, car étant la manifestation de la bienveillance des forces surnaturelles. Les principales branches de l'économie traditionnelle étaient :
- L'agriculture : c'est une agriculture vivrière à vocation sociale utilisant des méthodes et techniques de production rudimentaires ;
- La cueillette, la pêche et la chasse : ce sont des activités préhistoriques qui persistent, généralement en complément d'autres activités ;
- L'artisanat : les différents types d'artisanat étaient pratiqués selon les peuples, le sexe, les régions et les moments de l'année pour satisfaire les besoins des populations ;
- Les échanges : ils se composent en Afrique traditionnelle de dons et de contre-dons, du système de troc (échange direct d'un produit contre un autre).